L’auditorium de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a abrité le jeudi 13 juillet 2017, la cérémonie de présentation de la 8ème édition de l’Etude PwC consacrée aux méthodologies d’évaluation.
Cette étude conduite avec la plus grande rigueur, révèle que l’environnement transactionnel africain est devenu de plus en plus difficile à appréhender. Ce, dans un contexte d’incertitude économique global. ‘’Réaliser des transactions sur des marchés en croissance comme l’Afrique peut s’avérer extrêmement compliqué, notamment lorsque les conditions du marché sont difficiles à appréhender et changeantes’’, a indiqué Didier N’GUESSAN, Associé de PwC. Poursuivant il a expliqué qu’une transaction avortée entraîne des coûts d’opportunité considérables en termes de motivation des équipes, de temps et d’argent, et en perte d’opportunité de création de valeur.
L’étude PwC a révélé que réaliser des transactions sur les marchés émergents présente des opportunités mais aussi des défis de natures différentes qui peuvent survenir en amont de la transaction, lors des négociations, ou même dans la phase d’intégration. Bien que le manque d’information financière reste l’un des principaux soucis pour étudier une opportunité d’acquisition en Afrique, l’incapacité à se mettre d’accord sur la valeur constitue la principale cause d’échec des transactions, précise l’Etude. Qui relève que la difficulté à cerner la valeur, et donc à se mettre d’accord sur un prix provient entre autres de l’incertitude sur le plan de développement de la cible, de l’instabilité de l’environnement et du manque d’information permettant d’avoir des références de valeurs et des multiples de valorisation appropriés.
‘’Bien qu’aucun facteur ne soit la seule raison des difficultés d’appréciation de la valeur, il apparaît clairement que des recherches étendues sur les transactions antérieures, l’analyse des marchés boursiers africains, la comparaison avec des sociétés du même secteur sur d’autres marchés ainsi que la réalisation de due diligences détaillées notamment sur les prévisions permettent de mieux comprendre la valeur et donc d’être dans une meilleure position de négociation’’, a expliqué Françoise GINTRAC, co-auteur de l’étude.
‘’Les entreprises qui ont une stratégie d’acquisition clairement définie sont généralement les plus à même de mener à bien leurs transactions. En outre, la réussite d’un bon nombre de transactions repose en grande partie sur la capacité du management à mettre en œuvre avec succès une stratégie d’intégration’’, a conclu Didier N’GUESSAN
Atapointe
Source: Abidjan.net