Débuté à 19 h 00 min, la classe de ce mardi 22 octobre 2019 a réuni 75 personnes. Elles ont été conduites dans un moment de louange assuré par le groupe musical et dirigé par Madame Eunice DOUCA.
Il s’ensuit la présentation du thème et de l’orateur par le conducteur Akpa Corentin. Le Pasteur AMARI Francis, pasteur principal du circuit de Bingerville, orateur du jour, a été accompagné pour la circonstance par Mme BITI Anastasie, chargée des relations extérieures de son église. Pour entamer son propos, ce dernier a tenu à circonscrire son intervention. Il est question de : Qu’est-ce que la culture traditionnelle ? Et quelle est la position de Dieu en réponse à cette définition ?
Faisant l’économie de la définition de sanctifier DIEU, il a défini le verbe cultiver comme l’action de semer sur une terre fertile pour obtenir des fruits. Quant à la culture, elle est l’ensemble des us et coutumes d’un peuple. La culture d’un peuple est l’ensemble des règles, tout le savoir, les expériences que les ascendants ont laissé au peuple. De même, se cultiver revient à élever son niveau de connaissance par divers moyens. Aussi, a-t-il défini la tradition comme le mode de transmission de la culture d’une génération à une autre. Cela pour mieux lever les ambigüités qui existent couramment entre tradition et culture. Il a tenu à préciser que la culture traditionnelle existe chez tous les peuples.
Dans la Bible, Abraham, fils de Terach, avait une culture d’adoration. Cette culture lui a été transmise par son père, lui-même influencé par l’adoration au plus grand des dieux de la région où il vivait (l’adoration de baal). Cette adoration consistait à offrir en sacrifice ce qu’il avait de cher. Dieu est venu rencontrer Abraham dans sa culture. C’est pourquoi ce dernier ne pose pas d’obstacle quand il lui demande de sacrifier Isaac. C’est également le cas de la dime. Elle est une habitude culturelle transmise à Abraham. Dans la région, le peuple partageait la récolte en dix parts différentes et offrait une part à leur dieu : le dixième des revenus.
Nous devons noter que notre culture chrétienne nous a été léguée par tradition. Nous avons pour preuve la consécration des serviteurs de Dieu par imposition des mains, telle que recommandée par les apôtres dans le nouveau testament. De même, l’évangile a été écrit par tradition. Les écrivains hébreux parlent moins des femmes contrairement aux grecs. De ce fait, les évangélistes Matthieu, Marc et Jean ne parlent pas des origines de Marie. Tandis que, Luc évoque les relations filiales de Marie. Rien ne se fait donc sans tradition! Etant des hommes, nous vivons dans des cultures et des traditions. Bien que certaines cultures étrangères puissent contrarier les nôtres, nous devons les accepter. Surtout si les expériences montrent qu’elles ne sont pas fausses.
Après cet enseignement, le secrétariat a donné les informations relatives à la classe et à l’EMU Jubilé. Madame Akpa Céline est intervenue au sujet de l’évangélisation qui aura lieu le 03 Novembre 2019, tout en invitant les membres de la classe à s’inscrire pour porter main forte à cette œuvre qui sera axée sur l’action médicale et paramédicale. Dans la même veine des interventions, le conducteur AYE Gaston (de la classe Béthanie) et Monsieur ZOMA BI GOUA (président des constructeurs de Côte d’Ivoire), ont interpelé l’assemblée sur la nécessité de loger dans sa propre maison. Ils ont présenté deux (2) projets qui verront le jour. Ce sont : la construction de logements pour les pasteurs et la construction de logement pour les jeunes. A la suite des offrandes et de la prière de fin, la classe a convié le peuple de Dieu au partage d’un repas servi par le comité accueil et restauration.