Avant le message de ce mardi 29 Octobre 2019, la classe a été conduite dans un moment d’aplanissement. C’est à 19 h 30 min que le pasteur AMARI est intervenu par une prière introductive.
Pour entrer dans le vif du sujet, il a voulu se rassurer que nous suivrions le message en tant que réels africains. Tels des africains qui excluent le brassage culturel que nous constatons dans nos milieux de vie. Faisant un bref rappel de la première partie, il a relevé les points qui seront abordés : la tradition de Dieu et celle de l’homme.
Répondre à la question principale « Comment sanctifier Dieu dans nos cultures traditionnelles ? », implique d’une part, une définition de « sanctifier Dieu ». Pour l’orateur, sanctifier Dieu revient à rendre Dieu ou le nom de Dieu respectable. Dieu doit être honoré par nos traditions, par nos cultures. C’est notre mission en tant que chrétiens. En effet, sanctifier Dieu est notre préoccupation principale contrairement aux non-croyants.
D’autre part, y répondre sous-entend que nous comprenions la tradition de Dieu. De prime abord, la tradition de Dieu est différente de la tradition de l’homme. Cette dernière repose sur ce qui existe déjà pour la copier. C’est pourquoi la Bible est écrite sur la base de la tradition juive. Elle en est si inspirée que tous les chrétiens pensent que ce que dit textuellement la Bible est la tradition de Dieu. Alors que, la tradition de Dieu consiste surtout à manifester la volonté de Dieu. Voilà pourquoi quand la parole de Dieu pénètre une culture pour l’éclairer et en révéler les tares l’on évoque une inculturation. La tradition de Dieu est l’évangile de Jésus-Christ. Pour mieux nous le faire comprendre, il a illustré son argument par sa division personnelle de la Bible. Elle serait divisée en deux parties. La première s’étendant de Genèse 1 à 2, qui est le plan parfait de Dieu. La deuxième, quant à elle, partant de Genèse 3 à Apocalypse 22. Cette dernière traite la perpétuelle tentative de Dieu de ramener l’homme à l’origine. Ainsi, le message du salut annoncé par Jésus est-il l’intention originelle de Dieu pour l’homme. Jésus vient restaurer le plan parfait de Dieu en se donnant. De ce fait, ce qui importe le plus c’est l’obéissance de l’homme à Dieu, la soumission de l’homme à Dieu et la crainte de Dieu par l’homme. Car, ce que Dieu attend de nous c’est notre sanctification. Or, la sanctification est le fait que Dieu nous ait mis à part pour son service.
En outre, dans la tradition de Dieu, l’homme quitte le péché pour devenir un citoyen du paradis de Dieu. On quitte le péché en acceptant Jésus-Christ, comme Seigneur et Sauveur personnel et en vivant pour lui plaire. Le blasphème contre le Saint-Esprit c’est nier la Seigneurie de Christ. Ceci explique pourquoi il ne peut être pardonné.
Concernant la tradition de l’homme, elle renferme les expériences vécues et les règles transmises par nos ascendants. Selon Guy Rocher, la culture est la manière de sentir, de penser et d’agir d’un peuple. Nous avons développé une grande dépendance aux connaissances de nos pères (transmises par voie orale ou scripturale), à tel enseigne que des connaissances nouvelles sont abordées avec crainte. Le vrai problème de nos cultures traditionnelles est la posture des dépositaires qui transmettent le pouvoir de leur dieu païen. Ce qui fait que les personnes ont tendance à craindre plus le pouvoir de ces derniers que l’évangile qui donne la vie (principale difficulté des néo – chrétiens). Nous ne devons pas avoir peur, celui qui est en nous est plus fort qu’eux.
Pour conclure, le pasteur nous a signifiés que la culture est l’âme d’un peuple. Elle ne doit en aucun cas être détruite. Nous devons travailler de telle sorte que nos cultures soient à la gloire de Dieu et non à la gloire des hommes.
Prenant la parole, le secrétariat a donné les nouvelles de la classe et de l’EMU Jubile. Il a rappelé la retraite des responsables qui se tiendra au centre médicale Harmonie. Quatre interventions se sont succédées. Celles de Mr LEPRI Patrice, Mr LOBA et Mme ELISHA relatives, respectivement, à l’achat des kits de la moisson et à l’organisation de notre village de la moisson. Quant à celle de Mr KASSI, elle était relative à l’organisation pratique de l’évangélisation du 1er au 03 Novembre 2019. C’est finalement autour de 22 h 10 min que la classe a pris fin par le partage d’un repas proposé par Madame Rosalie KOFFI.
Gnayé Jessica
